Réunion
La Réunion s'est anciennement appelée île Bourbon. Destination de voyage privilégiée par son climat tropical et la beauté de ses paysages volcaniques. La Réunion est une île mais ses atouts sont moins ses quelques plages de sable blanc que ses chemins de montagne aux paysages formidables.
SommaireRégions[modifier]D'ordinaire, on divise l'île en six régions :
Villes[modifier]
Autres destinations[modifier]
Comprendre[modifier]Comptoir français au XVIIème siècle, La Réunion est restée une colonie jusqu'en 1946 où elle devint un Département. La fête locale est l'anniversaire de l'abolition de l'esclavage (le 20 décembre 1848) aussi appelée "la fête cafre". Un cafre est un homme noir (une cafrine pour une dame), mais le terme est aussi utilisé dans le sens d'"ami". Ce passé est encore très présent et "Esclave" est sans doute la pire insulte pour un Réunionnais. La population est d'origine variée, chacun ayant apporté ses traditions. Arriver[modifier]La Réunion étant une île, l'arrivée se fait le plus généralement en avion. En avion[modifier]
- La compagnie locale Air Austral qui dessert plusieurs destinations d'Afrique et de l'Océan Indien (Afrique du Sud, Comores, Maurice, Madagascar, Mayotte et Seychelles) ainsi que Paris (Roissy Charles De Gaulle),Marseille, Toulouse et Lyon en métropole. Air Austral propose aussi des correspondances avec le réseau TGV-Air vers de nombreuses provinces françaises et avec le réseau Thalys vers Bruxelles. - La compagnie Air France à partir de Paris (Orly) - La compagnie Corsair propose aussi des liaisons hebdomadaires entre cet aéroport et Paris (Orly), Lyon, Marseille et Toulouse mais également Nantes durant la haute-saison. - De plus, Air Mauritius , en partenariat avec Air Australassure des liaisons quotidiennes avec l'aéroport international Sir Seewoosagur Ramgoolam de Plaine Magnien à l'île Maurice. Air Mauritius propose également deux liaisons hebdomadaires vers L'île Rodrigues et des correspondances vers l'Inde, l'Australie, l'Asie et l'Europe... - Finalement, Air Madagascar assure des liaisons vers Antananarivo, Tamatave, Tuléar, Nosy Bé et d'autres destinations à Madagascar.
- L'île Maurice sur des ATR 72 d'Air Mauritius et des ATR 72 de la compagnie locale Air Austral. La compagnie mauricienne privée Catovairpropose depuis la fin décembre 2005 des liaisons avec Maurice durant la haute-saison avec des tarifs moins chers que ses concurrents Air Austral et Air Mauritius avec son B1900 de 18 places. - Madagascar avec un ATR 42 de Air Madagascar. - Mais aussi Paris (Roissy Charles De Gaulle), Lyon et Marseille avec une escale à L'Aéroport Roland Garros avec Air Austral. - Air Mauritius propose une liaison vers l'île Rodrigues. En bateau[modifier]
Se déplacer[modifier]Il est dit qu'il y a beaucoup de voitures sur l'île, et c'est vrai. Le réseau routier est saturé à certaines heures mais pour les touristes, il suffit d'en tenir compte et de se déplacer dans le bon sens au bon moment. La route nationale qui fait le tour de l'île est souvent en deux fois deux voies. Le reste du réseau est constitué de routes goudronnées ordinaires (une voie dans chaque sens). Les taxis sont chers, surtout au départ de l'aéroport (15 euros pour quitter l'aéroport). Les locations de voitures peuvent se faire sur place ou par Internet. A côté des grands loueurs internationaux, des petites entreprises locales proposent des véhicules plus vieux mais moins chers. location de voiture à la Réunion : Reunion-Rentacarpropose des voitures à partir de 20 euro avec livraison à l'aéroport et assurance tous risques incluse. ITC Tropicar propose l'un des plus larges choix de voitures à louer sans publicité. Location sur toute l'île et à partir de l'aéroport Roland Garros. Rentacar et Hertz sont des loueurs de voitures labellisés Qualité Tourisme. Ils proposent un large choix de véhicules de location et des services de qualité. Thrifty est reconnu pour ses tarifs particulièrement attractifs. Il propose des voitures de location récentes et bien entretenues à petits prix. Enfin, des réseaux importants de bus et de taxis collectifs sillonnent l'île dans tous les sens. Les Cars Jaunes, mis en place par Le Département de La Réunion, réalisent les liaisons entre les villes. Il y a aussi des réseaux urbains : Citalis au Nord, Eolis à l'Ouest, ... Ces transports en commun ne respectent pas les horaires : les bouchons peuvent générer des retards importants, un car plein ne s'arrête pas, etc. À faire[modifier]Découvrir l'île de la Réunion, c'est d'abord découvrir sa montagne et ses activités de pleine nature. La Réunion mérite sa réputation d’île intense par une nature exceptionnelle qui en fait un lieu privilégié pour la pratique de très nombreuses. Deux sentiers de Grande Randonnée existent :
Les randonneurs auront plaisir à marcher dans Mafate, un lieu sans route : c'est en visitant les villages (îlets) de Mafate que l'on s'aperçoit à quel point nos villes sont conçues pour la voiture. De nombreuses autres randonnées sont également possibles vers la Plaine des Palmistes, Salazie ou encore dans la zone du Piton des Neiges.
Le Cirque de Cilaos[modifier]Accès depuis Saint-Louis par la route aux 420 virages. Ne pas manquer la visite du musée de la broderie dans cette ville accueillante plantée sous la falaise du Piton des Neiges.
Le cirque de Mafate[modifier]
Autres accès par le GR2 depuis le Nord (canalisation des Orangers), ou depuis le Maïdo en empruntant le sentier étroit qui descend au col de "La Brèche", sur une dénivelé de 750 mètres. Parcours assez physique (2h de descente et 3h de montée minimum), avec des aplombs vertigineux; halte à mi-parcours pour observer le cirque de Mafate depuis le promontoire au dessus d'un vide de 1500 mètres. C'est le cirque de Mafate qui comprend le plus de villages ou îlets. Outre La Nouvelle (1470m), il y a Marla (1600m), Trois Roches (1220m), Roche Plate (1110m), Grand-Place (530m), Îlet des Orangers (1000m), Îlet des lataniers (650m), Îlet à Bourse (850), Îlet Malheur (828m), Aurère (930m) et Cayenne (530m). Bien que peu distants à vol d'oiseau, le parcours d'un village à l'autre demande plusieurs heures dans des conditions très physiques. L'accès peut se faire aussi par hélicoptère depuis St-Denis ou St-Gilles, par la compagnie HELILAGON Altiport de l'Eperon-97460 Saint-Paul, tél.(0)2.62.55.55.55 ou la compagnie Corail Hélicoptères, Hélistation de Saint-Gilles, tél.(0)2.62.22.22.66. Le cirque de Salazie[modifier]
Les principaux villages sont Salazie (le chef-lieu), Hell-Bourg (village fleuri) et Grand-Ilet.
C'est un des sites les plus spectaculaires de l'île. Les parois côté Est sont tapissées d'une végétation très verdoyante d'où descendent une multitude de cascades. On accède au site depuis Salazie en traversant la rivière par une passerelle suspendue, pour arriver le long des champs de cressons et de chouchous. Pour la beauté de la balade, il est recommandé de se faufiler dans la végétation et d'aller jusqu'au pied des cascades pour un pique-nique inoubliable et rafraîchissant.
Depuis Hell-Bourg des itinéraires longs vous mènent au "trou de Fer" ou "piton des Neiges". Mais des sites plus proches sont également accessibles comme "Les Trois Cascades" qui se fait en 2 à 3h, aller-retour, sans difficulté... mais avec de bonnes chaussures quand même.
Le Piton des Neiges[modifier]
Mais pour en profiter pleinement, il faut cependant prévoir une nuit là-haut, dans le gîte de la Caverne-Dufour (situé à 3 km du sommet). Les hôtes sont sympas et, après le traditionnel "rhum arrangé", le repas assez frugal vous fait oublier la fatigue de la montée. Au petit matin (vers le 3h), reprendre ses baskets et admirer un ciel étoilé comme on n'en voit plus dans nos métropoles polluées, puis grimper,... à la lampe de poche ou frontale, par un sentier balisé de points blancs vers le sommet pour assister à un lever de soleil sans précédent qui vous laissera un souvenir impérissable. Les mots sont insuffisants pour exprimer ce que l'on ressent alors. La redescente vers le gîte n'en n'est pas moins surprenante pour la plupart des visiteurs qui font la grimpée pour la première fois; à voir, au petit jour par où l'on est passé en pleine nuit. Là, la nature nous fait comprendre très vite que l'on est sur un volcan (éteint).
Prendre la route de Bras-Sec où se trouve le départ du sentier. La vue est imprenable et la nature sauvage est d'une grande beauté; une petite halte casse-croûte à mi-chemin, à la cabane du "Grand matarum". Réservé aux très bons grimpeurs! Réservations du gîte (plusieurs semaines à l'avance) : Maison de la Montagne - Tél.: 02.62.90.78.78 ou au syndicat d'Initiative de Cilaos 02.62.31.71.71, puis réserver son repas et petit-déjeuner aux responsables du Gîte 02.62.51.15.26, 24h avant. Le retour vers Cilaos peut se faire en une seule étape sur les 1800 m de dénivelé (attention pour ceux qui sont fragiles des genoux!).
Le sentier autour de Bélouve est parfois très boueux. Dernier accès directement depuis Hell-Bourg en passant par le cap Anglais : compter entre 6 et 7h de marche et 1500m de dénivelé. Le Piton de la Fournaise[modifier]
Déjà, la première surprise se situe au col du "Nez de bœuf" (2136m), où, après des heures de route dans une nature verdoyante, on arrive au panorama de la "plaine des sables". Cette plaine faite de sable noir d'origine volcanique nous fait pressentir la suite. Un chemin, ou plus exactement une piste poussiéreuse, remplie de "nids de poule", nous amène au "Pas de Bellecombe" (2311 m). Une fois la voiture parquée, une petite marche de quelques mètres nous amène sur le panorama de la "Fournaise". Le site est grandiose, c'est la Lune à portée de main. Un sentier (seul accès au site de la Fournaise) descend sur un dénivelé de 150 mètres et quelque 580 marches (nous les avons comptées). Heureusement, une barrière longe presque tout le trajet, car les marches sont loin d'être celles d'un escalier et sont toutes différentes; par la hauteur (10 à 40 cm) et la nature (roche, terre, racine d'arbre, béton, caillou,...). Mais la descente le long de la paroi recouverte de tamarins en fait une expédition des plus plaisantes. Une fois en bas, la première visite est pour le "Formica Léo", petit volcan éteint depuis 1753, dont le nez rougeâtre émerge d'une vingtaine de mètres des cendres des éruptions successives de la Fournaise. Une piste balisée par des points peints à la peinture blanche vous amène tout au long du trajet. Nota: ces points, disposés tous les 2 mètres au plus, sont vitaux en cas de montée subite de la brume; ils vous permettront de retourner au point de départ. Attention, ne pas s'en écarter, car au cas où vous seriez perdu,... pas de possibilité d'être secouru avant le lendemain matin, et là-haut les nuits sont fraîches!
Après le « Formica Léo », le balisage vous amène en direction du piton sur un sol dur et assez lisse, composé de lave très ancienne. Un petit panneau en rappelle l’origine : Lave Cordée, dite aussi Pahochoc. À partir de là, le parcours se fait dans un paysage plus lunaire et la longue grimpée commence, à travers des blocs de lave plus récents. Pour l’orientation, pas de problème, il suffit de suivre la colonne de visiteurs. Par contre un avertissement très important : buvez abondamment et ne vous laissez pas abuser par l’air frais qui souffle à cette altitude de 2200 m: le soleil, même voilé, cogne très fort ; protégez-vous la tête, utilisez de la crème solaire en abondance sur tous les membres à découvert, y compris les jambes -sinon attention: les prochaines nuits seront difficiles. Après 2h de marche depuis le parking, on arrive (au tiers du parcours) enfin au sommet du cratère Bory à 2631 mètres. Petit cratère d’environ 350 m de diamètre et inactif depuis 1971. Endroit idéal pour immortaliser cet instant par une série de photos et de films. Toujours en suivant les points blancs, la marche continue en direction du cratère Dolomieu d’un diamètre d’environ 1000m, toujours actif comme le rappellent les fumeroles qui montent vers le ciel. L’itinéraire fait le tour du cratère et le parcours se fait sur les récentes coulées de lave. L’impression est grande lorsqu’on perçoit encore la chaleur monter le long des jambes et le crissement de la lave sous les souliers (impression de marcher sur des morceaux de verre). Des pancartes indiquent le danger de s’approcher du cratère aux parois fragiles. La présence de nombreuses sondes sismiques disposées tout autour du cratère apaise l’appréhension naturelle de tout un chacun. Une fois le tour fini, il ne vous reste que 2h30 de marche pour retourner à votre véhicule, … sans oublier qu’il y a les 580 marches à remonter. Le Trou de Fer[modifier]
Depuis la Plaine-des-Palmistes, prendre la route du col de Bébour (1414m) puis traverser la forêt de Bébour pour arriver au parking à deux cents mètres du gîte forestier.
La côte Ouest (Sous le vent)[modifier]C’est la côte la plus sèche et ensoleillée à l’abri des embruns, d’où son nom de « côte sous le vent ». C’est aussi la côte qui présente les plus belles plages de sable blanc ou noir, grâce à la barrière coraline qui vous met également à l’abri des requins. C’est aussi, vu la chaleur régnante, la région idéale pour la canne à sucre, dont la récolte est terminée un bon mois avant celle de la côte au vent. Saint-Paul, situé à 25 km de Saint-Denis, le long de la mer et d’une plage de sable noir où il est recommandé de na pas se baigner, car non protégée par une barrière corallienne. Mais la ville, ancienne capitale de « l’île Bourbon », a un charme colonial certain. Outre les anciennes villas, il ne faut pas rater la visite au cimetière marin, situé à la sortie de la ville; un parking situé en face permet le stationnement et vous pouvez visiter tranquillement ce lieu où repose entre autres le pirate « La Buse », dernier pirate européen de l’océan Indien, de son vrai nom Olivier Levasseur, dont le trésor n’a jamais été découvert… à ce qu’on dit. Autre personnage illustre, Leconte de Lisle (1818-1894), poète né là dont le buste marque l’entrée principale du cimetière. On peut aussi voir la tombe de la famille Barre (famille de Raymond Barre). Ce lieu quotidiennement entretenu vaut la visite (libre et gratuite), le tour de toutes les tombes s’impose car toutes différentes et fleuries. Privilégiez votre visite le vendredi matin pour profiter du marché qui se déroule toute la journée à quelque distance de là. Vous serez inondé par l’abondance de couleurs et d’odeurs, entre les fleurs, les fruits, la distillerie de géranium et toute une faune de marchands fort sympathiques qui vous propose des marchandises venues non seulement de l’île même, mais également de Madagascar. Faites le plein de souvenirs avant d’aller déguster les samoussas sucrés ou salés, les bouchons et autres spécialités locales dans un des bars montés au milieu du marché. Buvez un verre de jus de canne à sucre pressé sur place et mâchez un morceau de miel brut. Saint-Paul est aussi le point de départ vers le Maïdo (2205 m) et son panorama sur le cirque de Mafate. Aussi accessible par la canalisation des Orangers, au cœur du cirque.
Boucan-Canot, ville balnéaire et considérée comme la plus belle de l’île, est le début de la barrière corallienne et de sable blanc. Saint-Gilles-les-Bains, à 10 km de Saint-Paul, cette petite ville attire les touristes plus que toutes autres. Les plages sont larges et bordées de restos chics. Le port de plaisance permet de partir à la découverte des fonds marins. Ce lieu est aussi le point de départ vers des nombreux sites à visiter ; l’aquarium, le Jardin d’Eden, l’héliport des Hauts-de-Saint-Gilles. Saint-Leu, à 16 km de Saint-Gilles; cette jolie petite ville, bordée d’un lagon très poissonneux et d’un front de mer couvert de filaos, est avant tout le lieu d’atterrissage des parapentistes. N’hésitez pas à monter, en voiture, par la route (très tortueuse) jusqu’au « Point 800 » pour admirer le panorama et l’envol des parapentistes. Il existe aussi un « point 1500 ». Comme le tour de l’île en hélicoptère, un petit vol en parapente en duo avec un moniteur sera un moment inoubliable dans votre vie. Arrivé en bas, sur la plage de Saint-Leu, un car-navette vous remontera à votre point de départ. Après le petit village de L’Etang-Salé-les-bains, nous arrivons à Saint-Louis, reconnaissable par l’usine sucrière du Gol, la plus grande de l’île, visible depuis l’autoroute de jour et la nuit: les lumières la font ressembler à un vaisseau. La visite de l’usine de juillet à décembre se fait sur rendez-vous au 02.62.91.29.70 un bon mois à l’avance.
Depuis cette ville, la route traverse le village de La Rivière et monte vers le cirque de Cilaos après les quelque 420 virages. Un autre itinéraire depuis ce village vous amène aux Makes où la visite de l’observatoire astronomique s’impose (pour ne pas mourir idiot). La séance qui ne dure qu’une heure est d’un intérêt indiscutable pour comprendre notre système solaire à travers des explications simples. Par exemple qu'il n'y a pas 12 signes zodiacaux mais 13 avec celui du "Caducée", oublié volontairement parce qu'il représente le péché de la Bible (une histire entre Adam, Eve, un serpent et une pomme), ainsi que, vue l'inclinaison de l'axe de rotation de la Terre sur elle-même par rapport à celui du Soleil, les signes astronomiques ne sont pas tous le douzième d'une année (d'autant plus qu'ils sont 13), etc... En continuant la route par la D20 puis la RF1 on arrive à La Fenêtre qui permet une époustouflante et vertigineuse vue panoramique sur le cirque de Cilaos. Sur le trajet vous ne manquerez pas de remarquer les grands arums bordant la route ainsi que d’autres végétations, qu’en métropole, nous ne trouvons que chez les fleuristes -et à quel prix ! La côte Sud[modifier]Cette côte dite Sud Sauvage s’étend de Saint-Pierre à Sainte-Rose, mais on peut distinguer deux parties très différentes l’une de l’autre.
Saint-Pierre, grande ville derrière Saint-Denis, est le passage obligé pour se rendre de l’autre côté de l’île. Soit par la route qui traverse entre les deux pitons (des Neiges et de la Fournaise) pour rejoindre Saint-Benoît, soit pour continuer le long de la côte et faire le tour de l’île. On y trouve l’aéroport de Pierrefonds et le jardin botanique (jardin Tropica) très complet par ses variétés de plantes tropicales. Le port de pêche et le marché du samedi matin permettent de passer une journée agréable et reposante. Saint-Joseph, ville au charme vieillot, puis le petit village de Langevin est le point de départ le long de la rivière Langevin que l’on remonte (en voiture) jusqu’à Grand-Galet pour admirer les cascades de la Grande Ravine. Peu avant Saint-Philippe, un chemin sur la gauche (chemin botanique) mène, après 1,5 km, à la forêt primaire très dense. Un sentier balisé vous mène à la découverte des espèces endémiques au pied desquelles de petits écriteaux en expliquent la spécificité. Des essences très rares et totalement inconnues au milieu des lianes et des chants d’oiseaux. On en prend plein les yeux et les oreilles pendant 1h30. Quelques kilomètres après Saint-Philippe, la route oblique plein nord et le panorama change du tout au tout. La route sillonne entre les champs de lave, juste sous le Piton de la Fournaise, qui le plus souvent est caché par la brume et où seules les coulées de lave noire contrastent avec le verdoyant de la nature. Sur une vingtaine de kilomètres vous traversez différentes coulées, qui, comme le bon vin, ont toutes un aspect propre en fonction de l’année. De l’aspect « crasse de haut-fourneau » pour les plus récentes à l’aspect lisse et très dur pour les plus anciennes, certainement dû à un magma plus liquide et plus abondant. Le plus romantique est de voir la végétation reprendre au milieu de tout ce capharnaüm. Après le village de Bois-Blanc, un petit tour à l’Anse des Cascades s’impose. Une belle route descend, sur votre droite, jusqu’au bord de l’océan. Le site est magnifique, et le parc composé de palmier « pattes d’éléphant » vaut le détour. C 'est un lieu très prisé le week-end: les Réunionnais y viennent traditionnellement nombreux pique-niquer en famille. Reprendre la route sur 2 ou 3 kilomètres et s’arrêter à Notre-Dame des laves s’impose. C’est, à la Réunion, un des sites les plus renommés. Même si l’on ne croit pas aux miracles, le phénomène de la lave entourant la chapelle est spectaculaire. Environ 3 km avant Sainte-Rose, à la Ravine-Glissante, un petit sentier de randonnée longe l’océan jusqu’à l’Anse des Cascades en passant, à mi-chemin, devant le site de Notre-Dame des Laves. Cette randonnée, très facile, se situe au milieu d’une végétation qui pousse sur les coulées de lave de 1977. Vous traverserez des forêts de bananiers, de vacoas très denses, de bambous, d’arbres recouverts de lianes, le long d’immenses blocs de basalte où les vagues viennent se fracasser. La balade vaut vraiment le coup, et peut se faire à tout moment de la journée (n’oubliez pas l’eau à boire!). La ville de Sainte-Rose, où vous pouvez faire vos provisions de nourriture et de boisson, marque la fin de cette côte sauvage et le début de la côte Est. La côte Est[modifier]À partir de Sainte-Rose la côte repasse à l’Est, c’est-à-dire côté du vent et des embruns quotidiens. Le climat est très favorable à la culture des litchis et des ananas Victoria, dont les champs bordent la route. Vous ne manquerez pas un arrêt (le parking est assez grand pour votre voiture) au Pont suspendu qui enjambe la rivière de l’Est, pour vous dégourdir les jambes et admirer ce bel ouvrage qui appartient à l’histoire. Ne pas manquer la visite à l’église de Sainte-Anne dont les sculptures ne manqueront pas de vous interpeller. Cet édifice de style baroque est classé monument historique. L’intérieur est aussi étonnant par ses fresques et peintures naïves, avec des tons pastel, un peu à la manière des temples hindous. La fin de cette côte est la ville de Saint-Benoît qui marque le début de la côte « Au vent »; tout aussi humide et verdoyante. La côte Nord ou côte au vent[modifier]S’étendant de Saint-Benoît à Saint-Denis, cette côte est dite « au vent » et reçoit quotidiennement les embruns de l’océan. Les contreforts de la montagne reçoivent en moyenne 6 mètres d’eau par an, ce qui explique la luxuriante végétation et les champs de canne à sucre. Saint-Benoît est une grande ville qui dispose de toutes les infrastructures d’une ville moderne, malheureusement le béton a trop remplacé les maisons traditionnelles. L’entrée de la ville est marquée par la distillerie de la Rivière du Mât, qui comme ses deux autres consœurs n’est ouverte que pendant la saison sucrière (mai à décembre), réservation au 06.92.67.46.41. Le centre ville est très commerçant et le marché du samedi matin est incontournable pour faire provision de fruits,… que l’on trouve d’ailleurs en vente, plus ou moins « sauvage », tout au long des routes de l’île. La côte n’est pas pourvue de plage, mais la promenade le long du littoral est agréable malgré les immondices et les branches séchées qui jonchent le sol. Passé le croisement qui, sur la gauche monte à la Plaine-des-Palmistes par la N3, continuez jusqu’à la sortie de Saint-Benoît et prendre la route touristique D53 qui mène au cirque de Takamaka. Belle route étroite qui serpente à flanc de montagne, le long de la rivière des Marsouins, jusqu’au belvédère de la station EDF où -si la brume ne s’est pas levée- vous aurez une vue magnifique sur les chutes. De là, un sentier vous amène le long de la falaise, au milieu de la végétation, jusqu’au bassin, où les moins frileux pourront se baigner. De retour sur la route N2 (autoroute), en direction de Saint-Denis, la ville de Bras-Panon offre plusieurs sites intéressants à travers les champs de canne à sucre jusqu’aux bassins et cascades qui descendent les falaises. La coopérative de la vanille vous accueillera et, pour ne pas mourir idiot, vous apprendrez tous les secrets sur la culture de la vanille. Passée la bifurcation qui mène au Cirque de Salazie, la ville de Saint-André s’étend tout au long de l’océan. Les rues animées et embouteillées du centre ville sont bien pourvues de magasins et le marché aux fleurs vaut le détour. La route qui borde le littoral vous amènera jusqu’au Colosse, témoin de la présence d’une importante population d’origine Tamoule. Le tout nouveau parc d’attraction du Colosse s’étendant jusqu’à la mer permet de faire belles promenades et de profiter des boutiques qui bordent l’entrée et le parking. A la sortie de la ville, la distillerie de Savanna ou sucrerie de Bois-Rouge vous accueillera pour une visite organisée de ses installations (prendre rendez-vous à l’avance au 02.62.46.91.63). Après le passage devant les cuves des distillateurs de rhum, où le charme des odeurs de distillation vous émouvra, les guides vous feront déguster différentes variétés de rhum, que vous pourrez acheter ainsi que tout un lot de produits issus de la canne à sucre. La visite touristique est ouverte toute l'année sauf les dimanches et jours fériés (de janvier à juillet, on ne visite que la distillerie). A la sortie de l’usine, vous ne manquerez pas d’admirer le superbe temple Tamoul du même style que le Colosse (malheureusement interdit à la visite). Sainte-Suzanne et la rivière du même nom, vous permet de visiter et de vous promener tout au long de son cours, d’admirer les diverses cascades. Le Bassin du Bœuf, où un pique-nique au bord de la cascade vous enchantera. En redescendant le cours de la rivière, la cascade Niagara et surtout le splendide Bassin Nicole, que l’on retrouve sur toutes les photos souvenir de La Réunion, vous feront regretter de quitter l’île (si vous êtes un « métro »). Vous ne quitterez pas Sainte-Suzanne avant de faire une petite visite au Domaine du Grand Hazier (sur rendez-vous au 02.62.52.32.81) où on retrouve une ancienne demeure coloniale et les anciens locaux des esclaves, le tout hélas mal entretenu. Après Sainte-Marie, revoilà Saint-Denis, la capitale qui en tant que telle ne présente qu’un intérêt tout relatif... sauf pour les passionnés des embouteillages et des fumées de gaz d’échappement. La ville vaut quand même une petite visite d’une demi-journée avant de reprendre l’avion... juste pour se remettre dans le bain. Route traversière de Saint-Pierre à Saint-Benoît[modifier]Au sortir de Saint-Pierre, prendre l’autoroute bordée de bougainvilliers multicolores, de lauriers gigantesques et de « flamboyants » rouges, jaune-oranger et violets, jusqu’au Tampon où en continuant tout droit la route vous mène au centre de l’île. Avant de continuer à monter, faites un petit détour qui vous emmenera à l'extremité de la ville. En traversant le quartier de Trois-Mares, vous trouverez un panneau indiquant Parc des Palmiers. Ce parc vaut le détour. Il abrite des centaines d'espèces de palmiers différents et offre des panoramas à couper le souffle entre mer et montagne. La ballade se fait en 30 minutes environ et vous permettra de découvrir des espèces de palmiers assez originales. En reprenant l'axe principal vous pourrez continuer la route et vous rendre au sentier Dassy en suivant le panneau Bras de Pontho. Le sentier est agréable, bordé de champs de bananiers et débouchant sur une rivière et une jolie cascade quand il a plu. La remontée est un peu sportive! Si l'on revient à l'axe routier permettant de monter vers Saint-Benoit, la route serpente entre des fossés d’écoulement d’eau profonds (attention en serrant à droite !) en traversant des quartiers comme le Onzième, etc. jusqu’au Dix-neuvième; puis c’est le village de La Plaine-des-Cafres. Là, au centre du village, la D70 sur 4 km vous mène jusqu’à Bois-Court (1345m) où le belvédère domine la vallée de Grand-Bassin. Le parking, reconnaissable à l’étrange horloge hydraulique fichée en son milieu, vous permet d’abandonner un instant la voiture pour que vous ayez le loisir d’admirer le paysage. La jolie cascade du voile de la mariée qui trône au fond du bassin vous invite à faire l’effort de 1h30 de descente sur les 670m et les 30mn qui vous séparent de ce joyau. Les plus courageux iront plus en avant dans le bassin jusqu’à l'îlet, les autres se retaperont la fastidieuse remontée pendant plus de 2h30. 2 km et vous voilà à Bourg Murat où se trouve la Maison du Volcan. La visite de ce musée s’impose pour comprendre le système volcanique de notre planète. De là, un chemin indiqué vous mène au Piton de la Fournaise. La route serpente jusqu’au col de Bellevue à 1606m puis redescend à la Plaine-des-Palmistes, village tout en longueur, remarquable par sa mairie de style colonial. Ce charmant village d’altitude vous protège des moustiques et vous permet de partir du côté de la forêt de Bébour et Bélouve, puis du fameux Trou-de-Fer (voir plus haut). Néanmoins, plus proche et visible de la route, la belle cascade du Biberon haute de ses 240 mètres est la plus belle chute de l’île. Un sentier part du centre du village, mais on peut aussi prendre le petit chemin à côté de la mairie et après 1,5 km stationner au bord de la route et emprunter le sentier en face de la cascade repérable à l’écriteau « Propriété privée » en rouge sur fond blanc, perché dans un arbre. Le parcours relativement boueux au milieu d’une végétation extrêmement dense ne présente aucune difficulté, si ce n’est la traversée du torrent qui demande un peu d’équilibre et qui provoque l’hilarité générale chez tous les aventuriers. Reprendre la route en direction de Saint-Benoît pour, soit de Port-Payet soit de Chemin-de-Ceinture, prendre la route à gauche et aller jusqu’à Grand Etang et en faire le tour en environ 2 à 3h en prenant le temps d’admirer l’abondante végétation et de patauger un peu dans la boue. L'histoire de la Réunion[modifier]Des origines aux mutins[modifier]Les premières années du XVème siècle voient le début de la véritable reconquête de la route des épices. Les espagnols et Portugais innovèrent en créant deux nouvelles routes. L'une partant droit vers l'Ouest (en supposant que la terre était bien ronde), et l'autre en contournant l'Afrique. Les espagnols choisirent la première (Christophe Colomb) et les Portugais, la seconde. Ce sont donc les Portugais, qui vont découvrir l'Océan Indien. Et c'est donc à l'occasion de nombreux voyages Portugais vers les Indes, que les petites îles de l'Océan Indien (Mascareignes (entre 1507 et 1517), Seychelles (1518), chagos (1538)) vont être découvertes (ou redécouvertes). Les Mascareignes ne représentent pour les Portugais aucun intérêt mercantile et donc ne s'y arrêtent pas. Ils n'y construisent ni comptoirs commerciaux ni fortifications. La Réunion va donc rester déserte pendant encore plus de 130 ans, car elle n'offre ni métaux précieux, ni d'épices et ni de population à évangéliser. Quelques bateaux s'y arrêtèrent pour prendre des "rafraîchissements" et les capitaines de ces bateaux ont tous décrit l'île comme un Paradis terrestre. En France, Richelieu aidera Riguault à créer la Nouvelle Compagnie Française des Indes Orientales (la première ayant coulé, faute de mauvaise gestion et les aléas des grands voyages de l'époque). C'est ainsi que le "Saint-Louis" appareille en mars 1642 avec à bord, un contingent de 12 hommes commandés par le commis Pronis. Pronis aurait débarqué en rade de Saint-Paul et pris possession de l'île de la Réunion le 29 juin 1642 (jour de la Saint-Paul) On ne saura jamais réellement si c'est la bonne date car quelques historiens pensent que ce serait plutôt au mois d'août. Ce point de détail avait peu d'importance car le seul objectif était rejoindre Madagascar et d'y construire un fort. Pronis envoie 12 mutins sur l'île des Mascareignes (Île de la Réunion) en décembre 1646.
Les sports de pleine nature[modifier]
Parler[modifier]La langue officielle est le français. Cependant la langue la plus parlée par les Réunionnais de souche est le créole mais tout le monde comprend le français. Les professionnels du tourisme et quelques habitants parlent également l'anglais, l'allemand et l'espagnol. Dans certaines communautés, d'autres langues sont également parlées comme le chinois, l'ourdou etc... Mais encore une fois, tous les habitants comprennent très bien le français. Lorsqu'on vous demande "Komen i lé ?", la réponse habituelle est "Lé la !". L'intonation ou le geste peuvent fournir une information plus précise, mais ce n'est pas obligatoire. Emplettes[modifier]Pour les achats du quotidien, il faut savoir que les magasins sont ouverts de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 17h30. Les grandes surfaces ouvrent en continu de 9h00 à 20h00 (sauf le lundi matin, mais elles sont généralement ouvertes le dimanche matin). Pour les achats d'objets traditionnels de la zone océan indien, il faut aller sur les marchés forains ou les marchés couverts. Il existe aussi des boutiques. Pour les fruits et légumes, outre le bord des routes, il y a les marchés dits forains avec les bazardiers. On y trouve tous les délices, en fonction des saisons. Le plus réputé est celui de Saint-Paul les vendredi matin et après-midi ainsi que samedi matin. Voici quelques idées de cadeaux à rapporter :
La Réunion est une île offrant tellement de cadeaux et de souvenirs plein la tête qu'il est impossible de faire une liste complète. Se restaurer[modifier]La cuisine réunionnaise est un mélange d'influences africaines, chinoises, indiennes... Le plat typique est le cari : une viande (ou un poisson) cuite en sauce avec un accompagnement de riz blanc et de "grains" (des haricots rouges, des lentilles ou des pois du Cap). Le petit pot que vous apporte le serveur du restaurant contient du "rougail", une sauce à base de piment. Le "rougail saucisse" est très répandu également, c'est une sorte de cari de saucisse fumée. En dessert on peut vous servir des pâtisseries réunionnaises à base de patates douces : si vous avez l'estomac sensible demandez plutôt une salade de fruits locaux ! Pour le repas de midi, le moins cher consiste à acheter un cari à emporter dans une barquette : de 4 à 6 euros. Tout le long des routes, on trouve des camions-bars ou autres petites échoppes vendant des sandwichs, plats, boissons et également des mets très appréciés par les Réunionnais (et les touristes!!): des Samoussas, Bonbon piments, Piment farci. Quelques grandes enseignes sont présentes : Mac Donald's, Quick, Les Trois Brasseurs ... Restaurants "haut de gamme" :
Un petit conseil de "routard":
Boire un verre / Sortir[modifier]Si vous chercher les sites les plus réputés, ce sont ceux de Saint-Gilles-Les-Bains sur la côte Ouest, et ceux de Saint Pierre dans le sud. Ce sont des stations balnéaire, il y a de nombreuses boîtes de nuits et de nombreux bars branchés. Le rhum[modifier]Le rhum ordinaire est le rhum agricole "Charrette". Les "alcooliques" le boivent pur. Vous l'utiliserez dans les punchs ou les rhums arrangés, c'est-à-dire avec des fruits ou des herbes aromatiques infusées dedans. Attention ! Les délicieux rhums arrangés sont en définitive plus alcoolisés, par l'adjonction de fruits et d’arômes sucrés, que le "charrette" pur. Les industries réunionnaises produisent des punchs (fruits, vanille, ...), des arrangés et des rhums vieux de dégustation. Le rhum "Charrette" est le plus connu car il contient du rhum fait à base des cannes à sucre coupées dans toute la Réunion. Ainsi, toutes les saveurs du rhum Réunionnais sont mélangées. Pour les Réunionnais, le rhum Charrette c'est leur "Rhum Péi" car il représente bien la Réunion. L'histoire du rhum arrangé remonte dès les premiers arrivants mais surtout depuis l'arrivée des premiers esclaves malgaches. Bon nombre de plantes médicinales de Bourbon proviennent de Madagascar. Ainsi, les esclaves n'eurent pas trop de mal à les reconnaître. A l'abolition de l'esclavage, les médecins étaient peu nombreux et une grande partie de la population n'avait pas de quoi payer les soins. Les gens allaient donc voir le rebouteux qui préconisaient le rhum arrangé pour guérir le mal. La plante variant selon le type de maladie. Si vous vous intéressez au rhum arrangé ou à son histoire, sachez que l'association Vacances et Innovations Touristiques organise des sorties culturelles et notamment des ateliers "rhums arrangés". --[Utilisateur:Association VIT|Association Very Important Tourist] 1 octobre 2012 à 07:09 La Bière[modifier]Les brasseurs et les bières qu'on peut retrouver sur L'île de la Réunion sont les suivants :
Le vin[modifier]Le "vin de Cilaos" traditionnel est un apéritif assez rustique. Vous en trouverez facilement dans le cirque de Cilaos et au bord des routes, mais pas dans les supermarchés : la légalité de ce commerce est discutable, mais les gendarmes laissent perdurer cette tradition. Depuis 2004, le progrès est arrivé à Cilaos et les "Chais de Cilaos" vendent des vins modernes (trois vins de pays et un vin de table) : blanc doux, blanc sec, rosé et rouge. Les Chais peuvent être visités. Les amateurs iront à Cilaos à l'occasion de la fête de la lentille en novembre ou pour la Saint-Vincent en février. Tourisme[modifier]A la Réunion, le tourisme se développe petit à petit. Même si des choses ont été faites depuis 2010, beaucoup encore reste à faire. La nature et la culture de la Réunion sont d'une telle richesse, que bon nombre de structures vous proposent tout et n'importe quoi. Vous avez bien sûr les offices du tourisme pour vous conseiller au mieux. Passer la nuit[modifier]Un conseil : voyagez en chambres d'hôtes ! C'est la meilleure façon de "VIVRE" la destination ! Mais de nombreux hôtels, plus ou moins chers, sont présents sur l'île. Essayez de dormir à Mafate. Apprendre[modifier]Des baptêmes de plongée et de parapente sont proposés par les nombreuses associations de ce genre. Il y a aussi des cours pour tous les niveaux. Sécurité[modifier]Le Département est plus tranquille que la métropole : le grand banditisme est inexistant, la violence urbaine assez faible. Il convient toutefois de rester prudent après le coucher du soleil. Le mélange médicaments + rhum rend agressif, et ceux qui s'identifient aux vedettes du rap et du ragga pour fuir la réalité et se regroupent sont à éviter (racisme) et à ignorer (ne pas répondre aux provocations et passer tranquillement son chemin). Ils aboient plus fort qu'ils ne mordent. Evitez quand même d'afficher des signes extérieurs de richesse le soir ou de vous mettre en situation illégale qui vous empêcherait de porter plainte. Le fait divers typique est certainement le drame familial à base d'alcoolisme. Le volcan entre de temps en temps en éruption. Pas d'inquiétude : les coulées de lave sont de type liquide, lentes, et elles passent toujours dans le sud-est de l'île, peu habité. Les alertes sont efficaces et les forces de l'ordre bloquent les routes coupées par la lave. En cas de cyclone, conformez-vous aux instructions délivrées par la radio et demandez aux "zabitants" qui ont l'habitude. Ne vous baignez pas en-dehors du lagon et des zones sécurisées en mer, le risque d'attaque de requins est grand. Santé[modifier]La Réunion est aussi bien équipée que n'importe quel département français : des hôpitaux, des cliniques, des médecins ... Il n'y a plus de paludisme depuis des décennies ni aucune des maladies que l'on peut retrouver sous les tropiques; les traditionnelles vaccinations avant de prendre le départ sont donc inutiles. Une épidémie de Chikungunya a frappé La Réunion d'octobre 2005 à juillet 2006. Ce virus est transporté par les piqures du moustique "Aedes Albopictus", un petit moustique rayé noir et blanc, appelé aussi "moustique tigre", actif surtout de novembre à avril en basse altitude. La maladie cause de la fièvre et de la fatigue (1 à 3 jours) et des douleurs articulaires (une semaine à trois mois, voire plus selon les individus, voire avec rechutes). Le seul moyen d'éviter une contamination est de se protéger des moustiques : lotions répulsives, moustiquaires, climatisation et vêtements. Attention aux coups de soleil qui vous guettent pendant vos premiers jours, et surtout lors de la marche pour voir le volcan (il fait froid, donc pas de sensation de brûlure; et en plus les radiations sont plus intenses vu l'altitude)! Deux solutions : la crème solaire à fort indice, ou bien, si le visage et les bras sont déjà un peu habitués au soleil (la réverbération suffit pour prendre un coup de soleil) et s'il n'y a pas trop de vent, un pantalon, des chaussettes et un parapluie. Il n'y a aucun animal terrestre dangereux (à part les moustiques, les scolopendres, et quelques guêpes) ; mais dans l'eau certaines rencontres (rares) peuvent être (très) douloureuses ou urticantes : lisez bien les panneaux d'information à l'entrée des plages et évitez de vous baigner sans sandales ou palmes (poisson pierre, oursins). Ne vous baignez pas là où personne ne se baigne, en particulier les plages sans lagon (les vagues se brisent sur la plage): il y a une raison (courants, requins). Après un cyclone il est également déconseillé de se baigner tant que l'eau est trouble (maladies de peau, requins). Respecter[modifier]La Réunion est un bout de France, mais les métropolitains ou les touristes de passage se doivent d'être respectueux. En particulier, dire "en France c'est comme ci, comme ça...", en faisant référence à la métropole, est déplacé car à la Réunion on est aussi en France. Le Réunionnais étant quelqu'un de très ouvert et très fier de son île, il se fera un plaisir de vous la faire découvrir à condition d'être ouvert à votre tour. La Réunion est riche de ses contrastes géographiques, culturels, ethniques -c'est un peuple multiracial qui vit en marge du monde de façon exemplaire! Il est tout aussi important de respecter les lieux et de veiller à la propreté des sites. Rester en contact[modifier]La Poste applique à La Réunion les mêmes tarifs qu'en métropole pour les lettres pour le courrier national (Réunion vers métropole ou vice-versa). Pour le courrier international (vers la Suisse, la Belgique, le Canada...), le tarif est uniformément de 0,90 €, sauf pour les pays proches (Maurice, Madagascar...). Par contre, le transport des paquets est facturé assez cher. Les hommes d'affaires trouveront Chronopost, UPS et DHL. Des cabines France Télécom se trouvent régulièrement. Leur aspect est plutôt inquiétant mais elles fonctionnent correctement (avec des télécartes bien sûr). Pour appeler la Réunion depuis la France métropolitaine : composer les 10 chiffres tout simplement. Les numéros fixes sont du type 02 62 xx xx xx et les numéros mobiles sont du type 06 92 ou 93 xx xx xx. Pour appeler la Réunion depuis l'étranger : faire votre code d'accès à l'international (souvent le 00 ou "+" sur un mobile) puis 262 et les neuf derniers chiffres. Par exemple, pour consulter les horaires des avions à Gillot, faites le 02 62 28 16 16 depuis la France métropolitaine et 00 262 262 28 16 16 (ou +262 262 28 16 16) depuis l'étranger. Dans l'autre sens, c'est-à-dire de la Réunion vers l'étranger, il faut faire le 00 (ou "+") suivi de l'indicatif international du pays de destination, puis du numéro du correspondant (ex.: appel de La Réunion vers Maurice: 00 230 2554789). Trois opérateurs de GSM se partagent le marché : Les téléphones portables sont opérationnels dans n'importe quel endroit, même dans les canyons les plus perdus. Malheureusement, les opérateurs de GSM gèrent la Réunion comme un pays indépendant : votre abonnement acheté en métropole sera en "roaming" international une fois sur l'île, avec des conséquences financières désastreuses. Le WAP (en GPRS) fonctionne sur l'île. Si vous ne pouvez pas vous passer d'internet, vous trouverez :
Aux environs[modifier]
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